Ma pratique est influencée par mon attrait pour l’horizon qui s’accroît lors de mon séjour artistique à New York (1998-2000). Cet infini entre terre et ciel, mer et ciel est transposé/transcrit par un jeu de lignes horizontales et de délimitation de surfaces lumineuses. L’espace matière mute vers un espace lumière révélé par l’utilisation de matériaux réfléchissants la lumière (pigments métalliques, poudre de verre, etc.). Ces matériaux contribuent également à créer une illusion de lumière et d’espace qui fait naître des réminiscences. Ce qui est manifesté et ce qui est manipulé au sein de la dynamique spatiale est déterminé par le spectateur. L’environnement neutre, exprimé par les matériaux réfléchissants, transmet une réflexion à la fois physique et spirituelle, engageant le spectateur dans l’exploration d’un espace ouvert et infini.